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Photo du rédacteurDiane Seyrig

Nouvelle épopée



Cher·es Auteur·es de Sens,


Nouvelle année. Nouvelle épopée. Avancer, surtout ne pas se retourner. Si. Si. Justement, c’est toute l’idée ! Comment avancer sans constater, sans consigner. Sans marquer d’une pierre blanche (ou de plusieurs) celle qui vient de s’achever. RE-CONNAÎTRE. Connaître de nouveau. Encore et encore. Pour ancrer les accomplissements. Regarder les pas en avant. Voir les enseignements. Et repartir de cet endroit-là, pas d’avant. Parce que la personne que j’étais l’an précédant celui d’hier s’est enrichie, inéluctablement. Il ne peut en être autrement. Tout simplement. Chaque année, j’apprends. À chaque instant. Non. Il ne peut en être autrement. Alors, doucement, je fais un pas de côté, je tourne la tête à 180 degrés, et j’observe. Puis, un crayon à la main, je note. Je procède à l’inventaire, le coeur et l’esprit ouverts, pour que rien ne m’échappe. Pas d’entourloupe, je sors ma loupe. Et je regarde… Et je RE-nomme. J’attribue un rôle, une fonction, à chacune des informations qui se présentent à ma mémoire parfois paresseuse. Je creuse. Un peu de confiance gagnée par ici, d’assurance par-là. Ne serait-ce pas mon Être qui aurait pris ses aises…un peu plus ? Et ma voix de la texture, de l’ampleur, de l'assertion, de la profondeur. Ma posture est plus sûre, plus mûre, elle quitte son armure. Tout comme mon écriture. La parole plus fluide, plus….limpide. La peur est toujours là, mais je ne la crains pas, je l’entends, je l’écoute. Me souffler à l’oreille le chemin à prendre, la route à emprunter, la réponse à donner, le choix à privilégier… Car, c’est bien au coeur de la peur et de nos incertitudes que réside la justesse. Au coeur de notre impuissance, l’éveil de notre conscience. Au coeur du bouleversement, la beauté du monde. Un pas après l’autre. Un pas devant l’autre. Et je sens mon âme qui grandit. PEUR vs CRAINTE ”Ayez peur mais ne craignez plus” Bien qu’elles paraissent proches, voire identiques, il me semble qu’il y a une distinction subtile à faire entre ces deux émotions. En tous cas, moi, j’en fais une, intuitive et subjective. Elle m’est apparue récemment au cours d’un nouvel apprentissage sur le processus alchimique du caducée d’Hermès. Un processus de cheminement spirituel intérieur étonnant, qui offre une grille de lecture supplémentaire quant à la manière dont nous pouvons (choisir de) vivre notre vie de façon plus harmonieuse. Plus alignée aussi. Il me semble donc, que l’une vient du ventre et de l’instinct (initialement de survie), et est intrinsèque à notre nature humaine, pendant que l’autre est une projection, ou plutôt la transposition mentale d’une impression, d’une pensée (qui ne nous appartient pas toujours), en émotion. La peur, d’un côté, vient apporter une information à notre gouvernail interne, propice à la prise de décision, au choix, à l’activation de notre intuition et de notre bon sens. La crainte, de l’autre, reste à l’étage cérébral, comme injectée dans notre pensée elle a pour effet de nous paralyser, nous pétrifier, nous couper du corps et de notre connaissance, de notre sagesse intérieure. Mais cette réflexion n’engage que moi. Quoi qu’il en soit, on ne pose pas des intentions sans fondations, je crois, ni sur un sol rempli de vide, de manque ou de jugement de soi. Et je vous le dis ici autant que je me le dis. Parce que chaque recommencement est un vertige, pour moi. Qui prend sa source dans la sensation d'incomplétude et x d’inachevé, ou plutôt son sentiment, des attentes externalisées, et une certaine porosité au chaos du monde et à la folie humaine. Celle qu’inspire inévitablement la crainte justement, que seuls l’AMOUR INCONDITIONNEL et la CONFIANCE ABSOLUE peuvent apaiser. DISRUPTION Pour incarner aujourd'hui le changement que nous voulons voir dans le monde demain, il va nous falloir jouer les explorateurs, et avoir le courage et la curiosité de nous départir des méthodes toutes faites avec humilité. Il n’y a pas de recettes autres que de jouer la carte de l’audace d’être soi, jusqu’au bout des doigts. Sans fioritures ni artifices, sans cynisme ni rationalisme, non plus. Naviguer à vue. Dans l’inconnu, sans attente du résultat. FAIRE. Ce que l’on a à faire. En-vie de faire. Le coeur battant et agissant (pour ne pas dire rugissant), en ne se demandant pas trop ni trop souvent de quoi l’avenir sera fait. Che sera sera… Il existe une expression en anglais qui (comme dans beaucoup de langues) n’a pas son pareil en français : ”what drives me in life”. La traduction littérale est ”ce qui me pousse dans la vie”, alors qu’il s’agit je crois de quelque chose de bien plus vivant et dynamique que ça, quelque chose qui vient du devant et du dedans de soi et qui m’embarque, me fait VIBRER, me remplit d’énergie et de joie, me donne une envie féroce d’avancer, de continuer, de contribuer, de m'élever et les autres avec moi. Oui, il y a définitivement quelque chose de non-négociable et viscéral dans le ”drive”, qui se perd dans la passivité du fait d'être ”poussé”... C’est ma proposition, chaque fois réitérée, dans mes ateliers. Entrer en vulnérabilité et tomber les masques pour se déposer, et avec nous les mots. Reposer le guerrier. Celui des temps modernes à l’ennemi intangible, invisible, mais non moins nuisible. Prendre le temps de sortir du temps et, le temps d’un instant, se dire et se partager dans un espace d’accueil sacré, sans conditions ni jugements. S’écrire, et puis se lire, la voix haute et haut le coeur pour, ensemble, élever notre vibration intérieure et celle du monde. Un peu. Rien qu’un peu. Tel le petit colibri de Pierre Rhabi. Faire notre part, pour nous, pour celles et ce·ux que nous aimons, et pour l’Humanité.

Les prochains cercles-ateliers : - 18 ou 20 janvier (au gré de votre emploi du temps) : le cycle des 13 Mères Originelles continue, et nous (re)plongerons dans les enseignements de la Mère du Premier Cycle Lunaire, Celle qui Parle à ses Proches ; - 26 et 27 janvier (les deux cette fois) : se tiendra l'atelier du Manifeste (initialement prévu cette semaine), pendant lequel nous tenterons de poser nos intentions pour cette nouvelle page blanche qui s'offre à nous. Des intentions que nous choisirons en conscience, individuellement et ensemble, pour nous accompagner, tout au long de l'année, et nous rapprocher encore un peu plus de notre Être en quête d'incarnation...

Je me réjouis d'y retrouver toutes celles et ceux qui oseront s'y aventurer, et vous souhaite du fond du coeur une belle et joyeuse année !


Diane

Auteure de Sens

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